Arnaud Pellissier-Tanon
mai 1992
Il semble clair que le Dieu de Bastiat est le Dieu des chrétiens, quand on considère sa doctrine de la perfectibilité : l’homme est perfectible, de par l’exercice de son libre-arbitre, et il se perfectionne effectivement lorsqu’il accepte les leçons que la responsabilité et la solidarité, ces deux lois de la « providence divine », lui donnent en réaction au mal qu’il introduit dans le monde. En bref, Bastiat se forme une conception de la Providence immanente à la création. Rien de choquant aux yeux des catholiques, pour qui l’acceptation de la souffrance est le moyen que Dieu donne aux hommes, par sa Providence, de racheter leurs péchés et de se réconcilier avec lui. Autrement dit, Bastiat est catholique, quand il pense que l’action de la Providence de Dieu consiste à éduquer le libre-arbitre des hommes.
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