Libéral et Croyant

Le site des amis de Raoul-Audouin

Bastiat et la Providence de Dieu

Arnaud Pellissier-Tanon

 

mai 1992

 

Il semble clair que le Dieu de Bastiat est le Dieu des chrétiens, quand on considère sa doctrine de la perfectibilité : l’homme est perfectible, de par l’exercice de son libre-arbitre, et il se perfectionne effectivement lorsqu’il accepte les leçons que la responsabilité et la solidarité, ces deux lois de la « providence divine », lui donnent en réaction au mal qu’il introduit dans le monde. En bref, Bastiat se forme une conception de la Providence immanente à la création. Rien de choquant aux yeux des catholiques, pour qui l’acceptation de la souffrance est le moyen que Dieu donne aux hommes, par sa Providence, de racheter leurs péchés et de se réconcilier avec lui. Autrement dit, Bastiat est catholique, quand il pense que l’action de la Providence de Dieu consiste à éduquer le libre-arbitre des hommes.

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Les subprimes ? Une crise de l'interventionnisme monétaire

Jörg Guido Hülsmann

 

18 novembre 2009

 

La crise et ses causes ? Sans nul doute, le cœur de l'homme et la cupidité qui l'assaille : en témoigne la pyramide de dettes, gagées, en fait, sur l'espérance d'une plus value. Mais aussi l'absence de bon sens dont les financiers ont fait preuve dans leur prise de risques. Seraient-ils moins prudents que la majorité des gens ? Ils le sont devenus : le système monétaire contemporain, de fait, remet aux mains des banquiers un pouvoir de création monétaire arbitraire et, en même temps, les assure que la banque centrale viendra à leur secours en cas de défaillance. A quelle discipline les banquiers sont-ils incités ? Cette incitation à l'irresponsabilité est manifestement une structure de péché.

 

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Pour une réflexion complémentaire sur l’irresponsabilité des banquiers, on consultera l’article que Pascal Salin a signé dans Le Temps le 11 février 2009 : il rappelle qu’au XIXe siècle les banquiers étaient de vrais capitalistes – c'est-à-dire les propriétaires de capital – et qu’ils étaient ainsi mis en situation de responsabilité.
 

Pour approfondir l'idée que la propriété est source de responsabilité, on lira le chapitre que Pascal Salin a consacré à ce thème dans son livre sur le Libéralisme (Odile Jacob, 2000), mis en ligne sur le site LibRes.

 

On pourrait décortiquer toutes les incitations à l’irresponsabilité que la réglementation provoque. A propos de la crise des subprimes, on lira avec profit l’analyse de la politique américaine de discrimination positive en matière immobilière qu’Henri Lepage a signé, sous le titre « L'autre histoire de la crise financière », dans le n° 122, hiver 2009, de le revue Politique Internationale.

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La Sagesse de Bastiat

C’est sous ce titre que Le Point de Rencontre a publié en juin 1991 et réédité en juin 2001 un florilège des écrits de Frédéric Bastiat. Nous souhaitions combler le fossé d’incompréhensions et de méfiances qui sépare les libéraux de trop nombreux chrétiens, alors que sont indissociables les libertés tant religieuses que civiles, économiques, politiques et intellectuelles. Car Alexis de TOCQUEVILLE l’a justement écrit : “Le despotisme peut régner sans la Foi, la Liberté ne le peut pas”.

Pendant une centaine d’années, Frédéric BASTIAT n’avait guère été, dans la mémoire de ses concitoyens, qu’un brillant polémiste, curieusement optimiste : comment peut-on soutenir que “les intérêts sont harmoniques” ?. C’est aux Etats-Unis qu’il a été redécouvert et apprécié à sa juste valeur par Leonard E. READ et sa Foundation for Economic Education. En fait, BASTIAT occupe une place essentielle dans la lignée des économistes classiques français, de Jean-Baptiste SAY à Daniel VILLEY. Son image dans le public cultivé a été rajeunie quand on s’est aperçu que sa philosophie du droit et son analyse de l’Etat étaient d’une surprenante actualité.

A travers ce florilège, Frédéric BASTIAT apparaît comme un philanthrope réaliste, libéral mais chrétien en profondeur. Il a toujours écrit pour éclairer des situations concrètes, combattre des erreurs typiques, ouvrir des voies logiques vers des solutions humaines.

Notable de province, c’est pour améliorer les méthodes agricoles qu’il étudie les physiocrates ; c’est parce que la Chalosse, pays de vignobles où il vit, se dépeuple faute de débouchés bloqués par les tarifs douaniers, qu’il prend contact avec COBDEN et plaide pour le libre-échange ; c’est pour détourner la Seconde République de devenir “communiste” qu’il entre à l’Assemblée Nationale, réfute PROUDHON et Louis BLANC, etc. L’on peut dire sans hésiter que l’amitié et la coopération de Frédéric BASTIAT et de Richard COBDEN ont marqué un tournant dans l’histoire des idées politiques en Occident. La “Ligue contre les lois céréales” de COBDEN se trouva élargie aux dimensions d’une philosophie englobant et dépassant le Libre Echange – et c’est cela qui éveilla la sympathie et la réflexion des élites intellectuelles françaises.

L’étudiant de notre temps – s’il a lu BERGSON – sera frappé de trouver dans nos citations une vision très nette de “l’évolution créatrice” sous le nom de perfectibilité, fondée sur le jeu de deux “lois sociales” naturelles (non créées par le législateur) : Responsabilité et Solidarité. Il s’agit de deux types de phénomènes observables dans tous les groupes humains, en tous temps et en tous lieux, phénomènes grâce auxquels, par l’expérience, la mémoire et la réflexion, les hommes sont en perpétuel apprentissage et l’humanité en perpétuel progrès.

La “responsabilité” qu’évoque BASTIAT est d’abord le fait brut que nos actes ont inévitablement des conséquences sur nous-mêmes, favorables ou défavorables mais instructives. La “solidarité” est cet autre fait brut, que nous souffrons ou bénéficions tous, plus ou moins directement, des actes d’autrui – ce qui nous amène à réagir par l’éloge ou le blâme, la récompense ou la rétorsion, aux conséquences qui nous atteignent (BASTIAT observe que c’est une sorte de responsabilité par contrecoup).

Pour BASTIAT ces mécanismes sont providentiels. Le Créateur a entendu donner aux hommes la Liberté. Grâce à ces mécanismes, les individus se font les surveillants et rétributeurs les uns des autres, dressant les frontières des libertés de chacun. Mais DIEU a pourvu à la perfectibilité à la fois des personnes et des sociétés, en dotant les hommes de l’intelligence, de la mémoire (et, ajouterait Paul VALÉRY, du langage !).

Toutefois, les institutions politiques peuvent favoriser, ou au contraire bloquer cette mécanique sociologique. L’analyse philosophique implique donc des conclusions institutionnelles : liberté des transactions et bornage des attributions de l’Etat. Sans attendre cependant que l’humanité admette par de sains raisonnements ces principes économiques et juridiques, la Religion en a formulé les corollaires pratiques dans le Décalogue judéo-chrétien.

L’originalité de BASTIAT aura été de proposer ainsi une vision rationnellement explicitée d’un ordre providentiel (laissant sa place à la Révélation) : ses “lois sociales” règnent absolument, et engendrent des structures dont on peut dire (après HAYEK) qu’elles “résultent entièrement d’actions humaines, mais nullement d’un dessein humain.” Ainsi, la Providence a rendu le progrès possible – sans empiéter sur la liberté humaine.

BASTIAT ne pouvait prévoir que JEAN PAUL Il recommanderait aux hommes de bonne volonté de sublimer les phénomènes de responsabilité et de solidarité en vertus morales et civiques ; il eut en revanche la perspicacité d’inclure le MAL lui-même dans son tableau, comme agent dissuasif et limitatif de nos erreurs et méfaits. Au demeurant, BASTIAT n’avait rien d’un utopiste, il a vu que la souffrance et l’injustice ne se réparent que difficilement et lentement ; et que leurs conséquences frapperont des innocents de génération en génération, aussi longtemps que des hommes céderont aux attraits de la tricherie et de la prédation. DIEU seul peut effacer tant de péchés par la Rédemption et rassasier les “affamés de Justice”.

(Extraits de l’avant propos à ce florilège, signé par Raoul Audouin)

Pour télécharger le numéro spécial entier du Point de Rencontre (pdf de 144 Ko)

Pour surfer sur un article de synthèse sur la conception que Bastiat s'est forgé de la responsabilité et de la providence.

 

L'Ordre Social

Raoul Audouin a signé en 1947 un digest de L'Ordre social de Jacques Rueff. C'était aux Editions SEDIF, fondées en 1939 par Pierre Lhoste-Lachaume pour "comprendre les causes réelles des crises surgies depuis la première guerre mondiale".

L'Ordre social ? "C'est par le déficit budgétaire que les hommes perdent leur liberté !", s'écriait Jacques Rueff. Monnaie saine ou Etat totalitaire, résume Raoul Audouin. Tel est le titre du digest dont vous pouvez télécharger un pdf (9,6 Mo) en cliquant sur ce lien.

Signalons la conférence que Charles Le Lien a donnée le 18 juin 2009 au séminaire monétaire que Philippe Simonnot anime dans le cadre de l'Institut Turgot ; un régal pour les disciples de Jacques Rueff que nous sommes car il y commente l'actualité, au regard de la crise des subprimes, de l'analyse que Jacques Rueff a fait du péché monétaire de l'Occident. Cliquer sur ce lien.

L'infirmité de la paix de Babylone

Philippe Nemo

29 novembre 2007

La grande question disputée de notre temps est celle de l’émergence d’une humanité une, sur une planète rétrécie depuis un demi-siècle par la mondialisation. Cette humanité objectivement réunie volens nolens peut-elle l’être aussi subjectivement par quelque conscience d’un bien commun ? Et si oui, sera-ce sur une base religieuse ou en mettant en œuvre la seule « raison séculière » ?

On sait que Benoît XVI – ou plutôt, le cardinal Ratzinger – et Jürgen Habermas ont discuté de cette question à l’Académie catholique de Munich en janvier 2004. Ils ont montré les difficultés que rencontrent tant les religions que les « Lumières » quand il s’agit de faire émerger des normes pouvant être reconnues comme universelles. Habermas admet que la raison logique seule a des difficultés à produire des normes stables et il est donc tenté de faire une certaine place aux religions et à leur sagesse. De son côté, le cardinal Ratzinger montre que la raison sécularisée, à laquelle il reconnaît le mérite de pouvoir tempérer le fanatisme religieux, est exposée elle aussi à des dérives, à une hybris qui peut être aussi folle et dangereuse que le fanatisme même – comme on l’a vu par l’usage de l’arme atomique ou comme on pourrait le voir si se réalisait le projet de la biologie moderne de fabriquer des êtres humains comme des produits. Les deux interlocuteurs se quittent sur la promesse de faire dialoguer ces deux sources du savoir humain devenues conscientes de leurs limites respectives.

Il me semble que, si l’on veut avancer dans ce débat, il faut en redéfinir radicalement les termes. Je pense en effet que le vrai problème n’est pas la valeur respective des savoirs produits par les Lumières et de ceux que nous héritons des religions (I), mais l’opposition entre deux visions du monde, l’une, païenne, close sur le monde tel qu’il est, l’autre, biblique, ouverte sur une perspective éthique et eschatologique qui oblige à le transformer (II). De sorte que l’humanité ne peut avancer vers une paix véritable si elle n’est inspirée d’une manière ou d’une autre par l’Évangile (III).

L'article en entier à télécharger au format pdf (348 ko)

La clef de voûte : la responsabilité

Extraits du livre de Raoul Audouin :

Vivre libres

ou la splendeur de l’économie

Il n’y a rien d'irrationnel dans le conseil du Christ disant "Cherchez d'abord le Royaume et sa justice, le reste vous sera donné par surcroît" : qui douterait que la paix et la prospérité gagneraient énormément si, pour répondre à l'amour du Père commun et le répandre, chacun pratiquait l'honnêteté et la charité ? Seulement, la réalité est lourdement mêlée de transgressions et d'erreurs. C'est pourquoi la liberté doit être, en société, "surveillée" c'est-à-dire encadrée par la responsabilité personnelle et le pouvoir de la cité.

Examiner par un recoupement ce trinôme - Liberté, Responsabilité, Pouvoir - permet de récapituler la substance du plaidoyer pour la société de droit naturel développé dans Vivre libres. Si la liberté n'est pas un postulat mais le corollaire des devoirs  de l'individu, il reste à raccorder ce résultat avec celui que l'on doit aussi obtenir en partant du pôle opposé, c'est-à-dire du point de vue de la "société". Etant entendu que la société, c'est "tous les autres", pourquoi est-il utile à la Société que l'individu soit libre ? Et comment garantir qu'en disposant de sa liberté, il nuise le moins possible aux chances qu'ont ses semblables d'être libres aussi.

Le dernier chapitre de Vivre libres s’attache à mettre en évidence la complémentarité de la liberté, de la responsabilité et du pouvoir : la liberté constitue, dans la société, la fonction exploratrice ; la responsabilité, la fonction régulatrice et le pouvoir, la fonction stabilisatrice.

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Des temps féodaux au Royaume normand de Sicile

Droit et Révolution
La formation de la tradition juridique occidentale

de Harold Berman

Un florilège

11 février 2008

Voici un florilège des passages marquants de Droit et Révolution d’Harold Berman. Son but de n'est pas d'insister sur la nature du Droit et son histoire en Occident depuis la chute de l'empire romain, points sur lesquels l’auteur ne laisse rien d’obscur, notamment dans les 34 pages de sa conclusion. Mais il est plaisant de mettre en lumière l’art avec lequel il brosse les grandes phases de l'histoire de nos institutions, notamment la manière dont les populations y ont réagi et les ont infléchies. Harold Berman scruta tout cela avec un regard de chaleureuse sympathie et il est certain que l'évidence de cette "sentimentalité" compte pour beaucoup dans le succès impressionnant que le public américain a réservé à Droit et Révolution.

Le florilège entier à télécharger au format pdf (85 ko)

D'autres extraits de Droit et Révolution en lignes sur le site de l'Observatoire des religions.

Le lien vers le site de l'éditeur , la Librairie de l'Université, d'Aix-en-Provence

La subsidiairité, ce qu'elle n'est pas, ce qu'elle devrait être

Arnaud Pellissier-Tanon

7 avril 1999

La subsidiarité ? Longtemps personne, ou presque, n'a connu ce mot. C'est un mérite -indirect- des constructeurs européens que de l'avoir sorti de sa gangue de poussière érudite, en y faisant une référence explicite, à défaut d'avoir bien compris ce que l'expression signifiait et, plus encore, d'être capable de l'appliquer. Ce texte cherche à rendre clair ce qui demeure obscur pour beaucoup et montre, en remontant aux origines de la notion, qu'il pourrait y en avoir un bon usage. A condition de cesser de voir la subsidiarité comme une redistribution façon "Roux-Combaluzier" entre pouvoirs publics de divers niveaux mais, d'abord, de la considérer comme une question posée à la société civile.

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L'héritage culturel et spirituel de l'inflation forcée

J.G. Hülsmann

11 février 2008

L’idée que l’inflation est néfaste est une idée bien ancrée en science économique. Cependant la plupart des manuels contemporains sous-estiment l’étendue du mal parce qu’ils définissent l’inflation de manière trop étroite. La définition standard la conçoit comme une « baisse prolongée du pouvoir d’achat de la monnaie (PAM) » et très peu d’attention est accordée aux formes concrètes qu’elle revêt. Pour mieux comprendre sa nature néfaste dans toute son ampleur, il faut recourir à une tradition plus ancienne d’analyse monétaire qui trouve son origine dans le Traité des monnaies de Nicolas Oresme au 14ème siècle.  Selon cette conception, l’inflation est le produit d’une violation des règles fondamentales de la société.

Aussi dans le présent essai définirons-nous l’inflation comme une augmentation de l’offre de monnaie qui est due à l’escroquerie, à l’imposition et à la rupture de contrat. Invariablement, elle produit trois conséquences caractéristiques : (1) elle bénéficie à ses auteurs aux dépens des autres utilisateurs de la monnaie, (2) elle permet une accumulation des dettes au-delà du niveau qu’elles auraient pu atteindre sur le marché libre, et (3) elle réduit le PAM en dessous du niveau qu’il aurait atteint sur le marché libre.  Ces conséquences sont encore aggravées quand l’inflation est encouragée par l’Etat. On parlera alors d’ « inflation forcée ». La monnaie forcée – en particulier le papier-monnaie que le gouvernement impose aux citoyens à un cours forcé – rend l’inflation permanente et créé par ailleurs des institutions et des habitudes spécifiques à l’inflation.

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La subsidiarité, garantie ou mirage ?

Raoul AUDOUIN

25 février 1990

Bien que l'on parle assez fréquemment du "principe de subsidiarité" pour ce qu'il est : une ligne directrice pour définir un comportement légitime de l'Etat, le sens du mot est loin d'être perçu d'emblée dans le public. C'est un terme abstrait, dont on voit bien qu'il est construit comme celui d'exemplarité - qui est la qualité de cela ou de celui qui est "exemplaire" - mais de façon analogue, qu'est-ce qui peut être dit "subsidiaire" ?

On connaît dans les jeux la "question subsidiaire" qui sert à départager deux premiers ex-æquo ; et en langage juridique la "garantie subsidiaire" qui ne joue que lorsque la garantie principale est défaillante. Mais, ces notions mineures ne peuvent se référer à l'Etat. Alors, de même que l'on dit exemplaire celui qui donne l'exemple, sans doute l'Etat est-il subsidiaire quand il fournit des subsides ? Ne voyons-nous pas effectivement qu'il est souvent appelé à subventionner des régions ou secteurs sinistrés ?

Tout n'est pas faux dans cette interprétation sommaire; mais c'est presque un jeu de mots, qui évoque l'un des procédés par lesquels s'exerce une fonction beaucoup plus large, non seulement de gouvernant à gouverné, mais dans, et entre, tous les secteurs de la vie sociale. Fonction encadrée par un objectif : rendre des services gratuitement, et une exigence : respecter la liberté aussi bien des apporteurs que des receveurs.

La complexité considérable de ce phénomène ne peut s'éclaircir qu'en se référant à l'histoire de la subsidiarité telle qu'elle s'est concrétisée dans notre civilisation ; puis aux circonstances et intentions qui ont conduit récemment à forger le mot même. Alors seulement l'on pourra esquisser les perspectives d'utilisation de cette analyse en fonction du problème de l'Europe de demain. Tel sera le cheminement de l'exposé ci-après.

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