Extraits du livre de Raoul Audouin :
Vivre libres
ou la splendeur de l’économie
Il n’y a rien d'irrationnel dans le conseil du Christ disant "Cherchez d'abord le Royaume et sa justice, le reste vous sera donné par surcroît" : qui douterait que la paix et la prospérité gagneraient énormément si, pour répondre à l'amour du Père commun et le répandre, chacun pratiquait l'honnêteté et la charité ? Seulement, la réalité est lourdement mêlée de transgressions et d'erreurs. C'est pourquoi la liberté doit être, en société, "surveillée" c'est-à-dire encadrée par la responsabilité personnelle et le pouvoir de la cité.
Examiner par un recoupement ce trinôme - Liberté, Responsabilité, Pouvoir - permet de récapituler la substance du plaidoyer pour la société de droit naturel développé dans Vivre libres. Si la liberté n'est pas un postulat mais le corollaire des devoirs de l'individu, il reste à raccorder ce résultat avec celui que l'on doit aussi obtenir en partant du pôle opposé, c'est-à-dire du point de vue de la "société". Etant entendu que la société, c'est "tous les autres", pourquoi est-il utile à la Société que l'individu soit libre ? Et comment garantir qu'en disposant de sa liberté, il nuise le moins possible aux chances qu'ont ses semblables d'être libres aussi.
Le dernier chapitre de Vivre libres s’attache à mettre en évidence la complémentarité de la liberté, de la responsabilité et du pouvoir : la liberté constitue, dans la société, la fonction exploratrice ; la responsabilité, la fonction régulatrice et le pouvoir, la fonction stabilisatrice.
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Extraits du livre de Raoul Audouin :
Vivre libres
ou la splendeur de l’économie
Il n’y a rien d'irrationnel dans le conseil du Christ disant "Cherchez d'abord le Royaume et sa justice, le reste vous sera donné par surcroît" : qui douterait que la paix et la prospérité gagneraient énormément si, pour répondre à l'amour du Père commun et le répandre, chacun pratiquait l'honnêteté et la charité ? Seulement, la réalité est lourdement mêlée de transgressions et d'erreurs. C'est pourquoi la liberté doit être, en société, "surveillée" c'est-à-dire encadrée par la responsabilité personnelle et le pouvoir de la cité.
Examiner par un recoupement ce trinôme - Liberté, Responsabilité, Pouvoir - permet de récapituler la substance du plaidoyer pour la société de droit naturel développé dans Vivre libres. Si la liberté n'est pas un postulat mais le corollaire des devoirs de l'individu, il reste à raccorder ce résultat avec celui que l'on doit aussi obtenir en partant du pôle opposé, c'est-à-dire du point de vue de la "société". Etant entendu que la société, c'est "tous les autres", pourquoi est-il utile à la Société que l'individu soit libre ? Et comment garantir qu'en disposant de sa liberté, il nuise le moins possible aux chances qu'ont ses semblables d'être libres aussi.
Le dernier chapitre de Vivre libres s’attache à mettre en évidence la complémentarité de la liberté, de la responsabilité et du pouvoir : la liberté constitue, dans la société, la fonction exploratrice ; la responsabilité, la fonction régulatrice et le pouvoir, la fonction stabilisatrice.